Le rôle du médiateur
Le médiateur est celui qui rend possible le dialogue en égalité de parole, l’expression des différences et des oppositions. Il aide les parties à se décentrer du problème, à déconstruire les préjugés ou les malentendus. Il introduit aussi un questionnement sur les valeurs d’intérêt général qui permet de retrouver des consensus possibles et de construire des compromis créatifs.
Sa position est fondamentale car le médiateur a une influence indéniable sur le résultat du processus.
Ethique et déontologie en médiation
La médiation doit s’exercer en toute indépendance. Le médiateur a une obligation de moyens et non de résultats. Il doit se comporter de manière impartiale et neutre. Il s’engage sur la confidentialité des échanges et demande aux parties de s’y engager.
La médiation conventionnelle et la médiation judiciaire
Dans le cadre de la médiation dite conventionnelle, la médiation est librement et spontanément choisie par les parties qui effectuent elles-mêmes le choix du tiers médiateur.
La médiation judiciaire s’inscrit dans le cours d’une procédure judiciaire. Elle est acceptée par les parties en cours de procédure, et ordonnée par le juge qui désigne et mandate le médiateur. Dans ce cas d’acceptation en cours de procédure, le juge rend une ordonnance de médiation. La durée initiale de la médiation ne peut excéder trois mois. Cette mission peut être renouvelée une fois, pour une même durée, à la demande du médiateur, du juge ou des parties.
Les différences avec les pratiques connexes
En bref, le médiateur favorise l’émergence d’une solution commune, le conciliateur fait des propositions selon son cadre de référence ou celui qu’il considère être celui des parties en conflits, le négociateur représente l’une des parties, l’arbitre ou juge rend une décision qui impose une solution.
Médiation et qualité relationnelle
En dehors de tout conflit, les médiateurs apportent leur expertise en matière de qualité relationnelle pour la conduite de tout projet.